Jardins d’habitats collectifs et biodiversité urbaine : comprendre les facteurs morphologiques et écologiques pour des villes résilientes

Contexte et enjeux :

Dans un contexte où les villes repensent leur planification pour intégrer davantage la nature et renforcer sa connectivité, les jardins des habitats collectifs apparaissent comme des espaces stratégiques pour accueillir la biodiversité. Ces lieux, pourtant souvent négligés dans les stratégies d’aménagement, jouent un rôle clé dans la qualité de vie urbaine et la résilience écologique. Cependant, leur conception reste fréquemment dictée par des critères esthétiques ou pratiques, au détriment des dynamiques écologiques. Il est donc essentiel de mieux comprendre les facteurs qui influencent leur capacité à abriter une biodiversité durable et à répondre aux défis des nouvelles approches urbaines.

Objectifs et méthode :

Ces travaux de recherche visent à identifier les relations entre les caractéristiques morphologiques des jardins collectifs – comme leur taille, leur configuration ou leur connectivité – et les conditions écologiques, telles que la composition végétale ou la qualité des sols, qui influencent la biodiversité. En se concentrant sur des jardins situés dans la petite couronne de Paris, Lyon et Marseille, Mila combine des relevés de terrain, des analyses cartographiques et des inventaires de la faune et de la flore pour évaluer les interactions entre ces facteurs. Les résultats seront mis en relation avec les nouveaux projets urbains pour analyser leur capacité à favoriser l’arrivée et la pérennité de la biodiversité dans le temps. L’objectif final est de fournir des recommandations concrètes pour intégrer pleinement les enjeux écologiques dans la conception et la gestion des espaces verts urbains, contribuant ainsi à des villes plus vivantes et résilientes.