Favoriser le réemploi dans le domaine de la construction jusqu’à l’élément structurel
Contexte et enjeux
Cette recherche s’inscrit dans le cadre de la transition du secteur de la construction vers un modèle circulaire, visant à prolonger la durée de vie des éléments en fin d’usage lorsqu’ils peuvent encore remplir leur fonction initiale. L’un des enjeux majeurs est de dissocier la durée de vie réelle des composants de leur durée de vie fonctionnelle, liée à leur robustesse et à leur capacité à être réemployés. Dans ce contexte, le réemploi des matériaux, et notamment en structure, apparaît comme une stratégie clé pour réduire l’impact environnemental du bâtiment et favoriser une gestion plus durable des ressources.
Objectifs et méthode
La thèse se propose de traiter deux questions propres à la pratique du réemploi de structures : celle des propriétés résiduelles des éléments en béton armé lors de la déconstruction et celle de l’évaluation du potentiel de réemploi des éléments.
Dans la pratique, l’étude des propriétés résiduelles des éléments en béton armé s’inspirera des méthodes d’auscultation communément utilisées pour les réhabilitations de structures en BA. Elle repose sur des cas d’étude de structures réelles. Une première étude dans ce domaine serait de comparer la variabilité des propriétés mécaniques (résistance à la compression) et de durabilité (front de carbonatation) pour des éléments de béton préfabriqués et des éléments de béton coulé en place.
L’autre sujet d’étude, l’évaluation du potentiel de réemploi, reprend les travaux d’A. Lachat et se propose de calibrer les différents critères de l’indicateur à partir de données réelles de structures déconstruites. A terme, l’indicateur a pour vocation d’être un outil d’aide à la décision complémentaire à une ACV au stade des études de déconstruction (PEMD ou audit réemploi). Celui-ci attestera ou non de la faisabilité technique et opérationnelle du réemploi dans un contexte donné.
Laboratoire Navier
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